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Interaction entre photons et
gravitons – Limitations imposées aux méthodes
radiométriques de datations
Cet
article est une contribution tout à fait originale à la
théorie de l'unification des interactions (interactions
forte, faible, électromagnétique et gravitationnelle).
Elle permet d'envisager l'unification de l'interaction
électromagnétique et de la gravitation (cf. l'ouvrage de
l'auteur intitulé : "Interaction entre photons et
gravitons - Incomplétude des équations de
l'électrodynamique et de la gravitation", Paris,
septembre 1991). La théorie de l'auteur, qui postule
l'existence de gravitons scalaires (gravitons de spin
zéro), entraîne un bouleversement considérable de la
physique en général, de l'astrophysique et de la
cosmologie en particulier. Ici, il montre qu'elle fait
dépendre du temps les constantes de décroissance
radioactive considérées implicitement comme des
constantes universelles par la physique actuelle ; ce
résultat fixe du même coup les limites de validité des
méthodes radiométriques de datation utilisées jusqu'à
présent, en cosmochronologie tout spécialement.
Déduction de la relation de
TULLY-FISHER et estimation du paramètre de HUBBLE
Résumé
- Nous déduisons la
relation de TULLY-FISHER
et interprétons les courbes de rotation des galaxies
spirales, en considérant la gravitation universelle
comme une interaction véhiculée à la fois par un boson
de spin deux (graviton tensoriel) et un boson de spin
zéro (graviton scalaire). A partir des relations
théoriques établies entre la magnitude absolue, la
valeur maximale de la vitesse circulaire vmax
ou
l'écart de vitesse maximal Dv et des données
expérimentales, nous estimons la valeur actuelle du
paramètre de HUBBLE H0
Abstract
—
Derivation of the
Tully-Fisher relation and estimate of Hubble's constant.
—
We derive the
TULLY-FISHER
relation and interpret the velocity curves of spiral
galaxies, by considering gravity as an interaction
propagated at the same time by a spin two boson (tensorial
graviton) and a spin zero one (scalar graviton). We
estimate the present value of HUBBLE's
constant H0
from theoretical relations set up between the absolute
magnitude, the maximum rotational velocity vmax
, the
velocity width Dv and the experimental data.
Sur la covariance des lois physiques
dans un univers non statique
Co-auteurs :
Samory DIOP,
Cheikh M'Backé DIOP
Résumé
: Les modèles d'univers existants soulèvent des
difficultés qui sont brièvement rappelées dans le
présent article. Ainsi, les modèles d'univers fondés sur
le principe cosmologique (homogénéité et isotropie de
l'Univers, existence d'un temps cosmique), dont les
modèles de FRIEDMANN-ROBERTSON-WALKER, présupposent une
différence de nature entre les lois cosmologiques et les
lois observées en laboratoire. Afin d'assurer la
covariance des lois physiques dans un univers non
statique à toutes les échelles, nous proposons une
théorie métrique de la gravitation à deux composantes,
l'une purement tensorielle (véhiculée par un graviton de
spin 2) l'autre scalaire (véhiculée par un graviton de
spin 0). Cette théorie fait l'économie du principe
cosmologique. Elle est fondée sur une métrique unique
pour décrire la géométrie de l'espace-temps à toutes les
échelles. Dans le cadre de cette théorie des phénomènes
mal ou non expliqués jusqu'ici sont réinterprétés : le
problème cosmologique, courbes de rotation des galaxies
(relations de TULLY-FISHER et de FABER-JACKSON), forme
et localisation du halo sombre galactique et du nuage de
OORT, accélérations séculaires des astres, allongement
de la durée du jour.
Abstract :
On the Covariance of the Physical Laws in a Non Static
Universe — There are difficulties with actual models of
the Universe which are reviewed in this paper. Thus,
models based on the cosmological principle as the
FRIEDMANN-ROBERTSON-WALKER models, assume difference of
nature between the cosmological laws and the small scale
laws or those observed in the laboratory. A metric
theory of gravitation with two components is proposed to
ensure the covariance of the physical laws in an all
scale non static universe. The former is purely
tensorial (carried by a spin two graviton), the later a
scalar (carried by a spin zero graviton). The
cosmological principle is not needed in this theory. The
theory is based on an unique metric which defines the
geometry of spacetime at all scales. Several non or ill
explained are interpreted in the frame of this theory :
the cosmological problem, the rotation curves of
galaxies (TULLY-FISHER and FABER-JACKSON relations), the
form and the location of the dark halo of the Galaxy and
the OORT cometary cloud, the secular acceleration of the
Moon, planets and satellites, the secular variation of
the length of the day.
Interpretation of the Hidden Mass and Derivation of the
Tully-Fisher Relation
Co-auteurs :
Samory DIOP,
Cheikh M'Backé DIOP
Abstract :
We propose a kinematic interpretation for a half of the
hidden mass linked to a possible non zero contribution
of the term of the radial acceleration. Calculations
are performed in the framework of Newtonian dynamics
throughout, and the TULLY-FISHER
relation is derived. The MOND (Modified Newtonian
Dynamics) equation of MILGROM
(1983)
is obtained as a good approximation in the outskirts of
a spiral galaxy without the need to set restrictions on
the magnitude of the acceleration of a test body in that
region. We establish rigorously the link between the
MOND acceleration a0 and c H0 . We find that = in the
outskirts of spiral galaxies. Our approach makes clear
why the observational data show a large spread of values
for a0 . We find also, in our equations, an extra
gravitational potential term analogous to the term g r
of the exact exterior solution for a static, spherically
symmetric source obtained by MANNHEIM
and KAZANAS
(1989) in the framework of the conformal WEYL
gravity. Comparisons with observational data are made.
The results that we have obtained are in good agreement
with the avalaible observational data.
Résumé
:
Interprétation de la masse cachée et déduction de la
relation de Tully-Fisher
— Nous
proposons une interprétation cinématique d'une moitié de
la masse cachée comme due à une possible contribution
non nulle du terme de l'accélération radiale. Nos
calculs sont effectués dans le cadre de la dynamique
newtonienne et la relation de TULLY-FISHER
en découle. L'équation de la théorie MOND de MILGROM
(1983) est obtenue comme une bonne approximation à la
périphérie d'une galaxie, sans avoir besoin d'imposer de
restrictions à l'intensité de l'accélération d'un corps
d'épreuve dans cette région. Nous établissons
rigoureusement le lien entre c H0 et l'accélération a0
de MOND. Nous trouvons que = à la périphérie des
galaxies spirales. Notre approche permet de comprendre
pourquoi les données expérimentales montrent une grande
dispersion de valeurs pour a0 . Nos équations font de
plus apparaître un potentiel extragravitationnel
analogue au terme g r de la solution extérieure exacte
pour une source statique de symétrie sphérique obtenue
par MANNHEIM
et Kazanas
(1989) dans le cadre de la gravité conforme de WEYL.
Les résultats que nous avons obtenus sont en bon accord
avec les données d'observation disponibles.
Garrett Morgan, un grand
inventeur du XXe siècle
télécharger/download
Garrett Morgan, a great inventor of the XXth century
Le
déchiffrement de l'os d'Ishango
Résumé :
La
plus ancienne attestation mondiale de la pratique des
mathématiques a été révélée en Afrique centrale aux
sources du Nil, à Ishango près de l’Équateur. Il s'agit
de deux os datés de 23 000 ans avant l'ère chrétienne,
l'un à peu près droit et l'autre légèrement incurvé, sur
lesquels apparaissent des groupements d'encoches bien
espacés les uns des autres et représentant chacun un
nombre. Toutes les études se sont concentrées jusqu'à
présent sur l'os droit. Nous apportons ici des preuves
et des arguments supplémentaires qui convergent tous
ensemble pour confirmer l'hypothèse d'un document
mathématique comme l'avait initialement suggéré, à juste
titre, Jean de Heinzelin de Braucourt. Plus encore, il
apparaît que la lecture de l'os droit d'Ishango devient
plus clairement compréhensible si on le considère comme
un document crypté. Le déchiffrement de l'os incurvé d'Ishango
devrait confirmer nos conclusions.
The deciphering of the Bone of
Ishango
Abstract :
The more
ancient world wide attestation of the practical
experience of mathematics was revealed in central Africa
at the springs of the river Nile, at Ishango near the
equator. The matter is two bones dated back to 23,000
years before the Christian era, one is nearly straight
the other is slightly curved, on both of which appear
groups of notches well away one from the other and each
one of them representing a figure. All the studies have
concentrated up to now on the straight bone. We bring
here proves and supplementary arguments which all
together converge to confirm the hypothesis of a
mathematical document as had initially suggested Jean
Heinzelin de Braucourt. Even more, it appears that the
study of the straight bone from Ishango becomes more
clearly understandable if one considers it as a cryptic
document. The deciphering of the curved bone of Ishango
should confirm our conclusions.
Une
lecture axiomatique de la cosmogonie égyptienne
Résumé :
En me fondant sur les textes d'ontologie et de
cosmogenèse de la philosophie africaine de la période
pharaonique
[Théophile Obenga,
La philosophie africaine de la
période pharaonique 2780-330 avant notre ère,
Paris, L’Harmattan, 1990, pp. 27 – 103.] en particulier le texte du papyrus Bremner-RhindThéophile Obenga, La philosophie africaine de la
période pharaonique, "Comment l’Existant vint à
l’existence", pp. 55-63.] je suggère une lecture de la cosmogonie égyptienne qui
permet d'en saisir l’intention mathématique cachée
derrière des textes trop souvent supposés exclusivement
de nature réligieuse. Après avoir rappelé la méthode
axiomatique de
Peano de construction de l'ensemble des
nombres entiers naturels, en rapport avec cette
construction axiomatique, je commente les attributs
ontologiques des êtres primordiaux de la cosmogonie
égyptienne, dont le
Noun
(le non-créé initial),
Ré
(l'être
unique qui vint à
l'existence par lui-même),
Kheper
(le principe du
devenir, de la
transformation),
la dualité
(les couples
Shou/Tefnout,
Geb/Nout etc ...) et
la
multitude (tous les autres modes d'existence de Ré).
An axiomatic lecture of the ancient Egypt cosmogony.
Abstract :
Based on the ontology and cosmogenesis texts of the
African philosophy during the period of the Pharaohs
[Théophile Obenga, La philosophie africaine de la
période pharaonique 2780-330 avant notre ère,
Paris, L’Harmattan, 1990, pp. 27 – 103.],
particularly the text from the Bremner-Rhind papyrus
[Théophile Obenga, La philosophie africaine de la
période pharaonique, "Comment l’Existant vint à
l’existence", pp. 55-63.],
I suggest a reading of Egyptian cosmogony that helps to
grasp the mathematical intention hidden behind texts
that are too often assumed exclusively of religious
purpose. After recalling Peano’s axiomatic method
of constructing the set of natural integer numbers, and
referring to this axiomatic construction, I comment on
the ontological attributes of the primeval beings of the
Egyptian cosmogony, namely the Nun (the uncreated
primeval matter), Ra (the one who came into being
by himself), Kheper (the principle of becoming,
of transformation), the duality (the couples Shu/Tefnut,
Geb/Nut etc ...) and the multitude (all the other
forms that came into existence from Ra).
Le
déchiffrement des os d’Ishango
Résumé :
J’apporte ici des preuves supplémentaires qui
confortent l’hypothèse de travail originelle de Jean
de Heinzelin, à savoir que les deux os incisés qu’il
a découverts sur le site d’Ishango sont bien des
artéfacts de valeurs mathématiques. Le déchiffrement
du second os confirme bien la présence de
duplications consécutives et de symétries axiales
(avec ou sans inversion) déjà révélées par le
premier os. De plus, le déchiffrement du second os
d’Ishango révèle à son tour la présence de triplets
de nombres correspondant à des mesures de triangles
isocèles, ce que confirme en retour le premier os d’Ishango.
Enfin, le schéma d’ensemble qui se dégage de ce
travail est difficilement compatible avec le rejet
des nombres premiers en ce qui concerne l’os d’Ishango.
The deciphering of the Ishango bones - Confirmation
that Equatorial Africa at the sources of the Nile is
the birthplace of mathematics
Abstract :
Here I bring some more proofs that strengthen the
original work hypothesis of Jean de Heinzelin,
namely that both Ishango incised bones he discovered
at Ishango site are indeed artefacts of mathematical
interest. The deciphering of the second Ishango bone
confirms well the presence of consecutive
duplications and axial symmetries (with or without
inversion) as already revealed by the first bone.
Moreover, the deciphering of the second Ishango bone
reveals in its turn the presence of triplets of
numbers pertaining to measurements of isosceles
triangles, which the first Ishango bone confirms in
return. Finally, the scheme as a whole that comes
out is hardly consistent with the rebuttal of prime
numbers concerning the Ishango bone.
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